Les élections israéliennes de janvier 2013

Sommaire-

Introduction

Le 22 janvier 2013, les Israéliens ont voté lors d’élections anticipées suite à la décision du Premier ministre, Benjamin Netanyahou, de convoquer ses concitoyens aux urnes en raison de mésententes au sein de sa coalition à propos du budget de l’Etat et du service militaire pour tous. Bien entendu, il y avait aussi un calcul politique derrière ce choix. D’abord, le Likoud et Israël Beïtenou (Israël, notre maison), bien placés dans les sondages, pouvaient espérer faire de bons résultats. Ensuite, le Premier ministre avait besoin d’une nouvelle légitimité populaire face à son partenaire américain vu que le président Obama avait de grandes chances d’être reconduit dans ses fonctions. Enfin, Netanyahou s’est fixé un timing précis concernant le programme nucléaire iranien et il était donc préférable d’avoir des élections en début d’année plutôt qu’en fin.

Quelques remarques préliminaires

Lors de la campagne, le Premier ministre israélien a concentré ses attaques sur les partis de droite, pensant que le centre et la gauche représentaient un risque minime. Pour s’assurer de recueillir le maximum de voix et pour contrer les ultra-orthodoxes et le parti nationaliste religieux Abayit Ayehoudi (la maison juive), dirigé par Naftali Bennett, il s’est associé au mouvement Israël Beïtenou d’Avidgor Lieberman.

Alors que Netanyahou a insisté sur les risques sécuritaires pour Israël, tout en se présentant comme le seul candidat capable d’assurer la sécurité du pays, les autres mouvements politiques, du centre et de la gauche, ont concentré leur attaque sur le bilan économique du gouvernement plutôt que sur sa politique à l’égard du processus de paix avec les Palestiniens. Avoda (parti travailliste) et Yesh Atid (il y a un avenir), par exemple, ont ainsi préféré surfer sur le climat de contestation qui règne en Israël. Cette stratégie a porté ses fruits dans la mesure où non seulement Likoud Beïtenou n’a pas fait le plein de voix mais il est même en net recul par rapport à la précédente Knesset (11 sièges de moins).

Avant de rentrer dans l’analyse des résultats, il faut s’arrêter un instant sur le scrutin en lui-même. Le taux de participation (près de 68%) est le plus élevé depuis 1999, en sachant que les votes de 2006 et de 2009 étaient marqués par des enjeux sécuritaires et celui de 2001 par l’échec des négociations de paix entre Ehud Barak et Yasser Arafat ainsi que par le début de la seconde intifada. Cette mobilisation peut surprendre au regard du fait que la reconduite de Benjamin Netanyahou dans ses fonctions de Premier ministre était quasiment acquise. Il semble que la population ait voulu marqué son désaccord avec sa politique, en particulier dans le domaine économique.

Le seul bémol vient du vote des Arabes israéliens, dont le taux de participation tourne autour des 60%, un taux en baisse depuis plusieurs scrutins, même si dans certaines localités la mobilisation a dépassé le niveau national. Par contre, les partis arabes sont en progression à la Knesset. Alors qu’en 2009 seuls Hadash (avec 4 sièges) et Balad (avec 3 sièges) arrivaient à dépasser le seuil requis pour être au parlement ; en 2013 ils sont trois avec Taal (liste arabe unifiée). Ces trois groupes cumulés disposent au total de 12 sièges, pile 10% de la Knesset, au lieu des 7 dans la précédente législature.

Tous les Arabes Israéliens ne votent pas obligatoirement pour les partis arabes (et l’inverse est vrai aussi, les partis arabes ne bénéficient pas obligatoirement que des voix des Arabes israéliens). Ils votent par exemple à gauche et notamment pour Meretz, un mouvement d’extrême gauche très engagé contre la colonisation, qui passe d’ailleurs de 3 à 6 sièges.

Notons que cette nouvelle Knesset sera composée de 24 femmes dont Hanin Zuabi, une arabe israélienne qui était déjà député en 2009, et Pnina Tamano Shata, une immigrante éthiopienne de 31 ans, arrivée en Israël à l’âge de 3 ans, et qui appartient au mouvement Yesh Atid. Le nouveau parlement sera aussi marqué par des personnalités qui ne sont pas des politiques depuis longtemps. Yair Lapid et Shelly Yachimovich sont des journalistes, ayant d’ailleurs tous les deux travaillé au sein de la même chaîne, et Naftali Bennett est un homme d’affaire engagé au départ au Likoud auprès de Benjamin Netanyahou. Au total, 48 députés sur les 120 qui composent la Knesset sont des nouveaux arrivés. Il s’agira de leur premier mandat.

Le résultat des élections

Selon la Commission électorale israélienne, les résultats définitifs des élections se composent de la manière suivante : le Likud Beytenu obtient 31 sièges, Yesh Atid 19, le parti travailliste 15, Abayit ayehudi 12, Shas 11, Judaïsme unifié 7, Hatnuah 6, Meretz 6, Taal 4, Hadash 4, Balad 3 et Kadima 2. 34 partis politiques étaient en lice pour ces élections. Le président de l’Etat, Shimon Peres confiera à celui qui est le mieux placé pour former une coalition la responsabilité de le faire. Avec toute vraisemblance, il s’agira de Benjamin Netanyahou.

Le résultat officiel des élections montrent une quasi-égalité, à un siège près, entre le bloc de droite (qui comprend les ultra-orthodoxes) et le bloc de gauche (qui comprend les partis arabes). Globalement le rapport de forces n’est pas complètement différent de celui de l’ancienne Knesset, la droite n’ayant perdu que 4 sièges. Par contre, de profondes modifications apparaissent dans la répartition de ces sièges.

La chute la plus importante vient de Kadima (en avant). Le parti fondé par Ariel Sharon est passé du groupe majoritaire avec 28 sièges au plus petit groupe dans la nouvelle assemblée avec 2 sièges. La raison principale vient de la multiplication des mouvements centristes qui ont récupéré des voix de l’électorat de Kadima. D’ailleurs, le total de Kadima, Atnuha (« le mouvement », dirigé par Tzipi Livni) et Yesh Atid correspond à un siège près à ce qu’avait obtenu Kadima en 2009. Ensuite, la stratégie de Shaul Mofaz, avant et pendant la campagne, a largement contribué à brouiller et à décevoir les Israéliens pouvant se retrouver dans son parti. Enfin, Kadima a été fondé sur l’idée que le statu quo avec les Palestiniens n’était plus tenable et qu’il était nécessaire qu’Israël agisse. La solution mise en avant avait été celle du retrait unilatéral des territoires palestiniens, à commencer par la Bande de Gaza et par certaines petites colonies isolées en Cisjordanie. Or cette idée n’a aujourd’hui plus d’écho au sein de la population israélienne. Ce qui se traduit par un désintérêt pour ce mouvement qui n’a pas été capable de proposer d’autres solutions.

La progression la plus marquante est celle d’Abayit Ayehudi qui est passé de 3 à 12 sièges. Cela tient à la personnalité de son nouveau chef, Naftali Bennett, et à ses positions nationalistes fermes dans lesquelles l’électorat déçu du Likoud s’est retrouvé. L’opération Pilier de Défense a joué ici un rôle important dans la mesure où les Israéliens, notamment ceux qui habitent le sud du pays, ont vivement critiqué la manière de faire du Premier ministre et sa décision de ne pas mener d’offensive terrestre dans la Bande de Gaza. Comme bien souvent en Israël, la décision de lancer une opération militaire avant un scrutin électoral ne se traduit pas dans les urnes par un soutien en faveur du candidat au pouvoir. Ehud Olmert en avait aussi fait les frais après l’opération Plomb Durci en 2009 même si sa chute politique s’explique en grande partie par ses problèmes judiciaires et par sa manière d’avoir géré la guerre de 2006 avec le Hezbollah libanais.

Benjamin Netanyahou a donc été inspiré de s’allier à Avidgor Lieberman pour ce scrutin. D’ailleurs, lorsque l’on prend les deux mouvements séparément, leurs résultats sont véritablement médiocres. Israël Beïtenou obtient seulement 11 sièges, moins que les nationalistes religieux, et le Likoud 20 sièges, à une voix de Yesh Atid qui n’a qu’un an d’existence. Ce résultat traduit le désaveu de la population à l’égard de son Premier ministre et relativise l’adhésion de celle-ci à son discours politique. Le fait de présenter le programme nucléaire iranien comme une menace existentielle pour Israël n’a pas eu l’effet escompté et n’a pas permis de mobiliser la population autour du Likoud Beïtenou. D’ailleurs, Yair Lapid, lors du discours qu’il a tenu le soir des élections, a affirmé qu’en choisissant Yesh Atid « les citoyens israéliens ont dit […] non à une politique de peur et de haine ». Une référence claire à la stratégie adoptée par Netanyahou tout au long de son mandat et lors de la campagne. Les résultats du Likoud Beïtenou soulignent que les électeurs étaient plus préoccupés par la vie quotidienne (l’économie) et par les relations avec les Palestiniens (la sécurité intérieure) que par le dossier iranien.

Par ailleurs, le maintien de Benjamin Netanyahou est en grande partie dû au fait qu’il n’y avait pas dans ces élections de personnalité suffisamment charismatique pour le concurrencer même si Yair Lapid, au regard de ses nombreuses activités de producteur et de journaliste, bénéficie d’une bonne cote de popularité. Au-delà de l’homme, dont le père était également engagé en politique, la percée de son mouvement Yesh Atid s’explique en grande partie par la stratégie qui a été la sienne durant la campagne. Il a centré ses interventions sur les enjeux économiques et il a su susciter l’intérêt de la population, tout en restant très discret sur d’autres dossiers (comme le processus de paix). Il a également bénéficié de l’éclatement du centre et de l’effondrement du parti de Shaul Mofaz. La diversité des horizons politiques auxquels appartiennent les membres de Yesh Atid rappelle d’ailleurs celle qui prévalait chez Kadima au moment de sa création. Yair Lapid a mobilisé autour de lui des profils très différents, assez représentatifs de la société israélienne.

Enfin, Shas, le parti ultra-orthodoxe séfarade, arrive à se maintenir. C’est d’ailleurs l’un des seuls mouvements stables depuis les trois dernières élections. Sa base électorale semble donc solide. Le parti travailliste, quant à lui, gagne 2 sièges par rapport à la précédente Knesset restant tout de même en dessous de ses résultats de 2006. Ce parti politique historique, en pleine reconstruction, est en chute libre depuis plusieurs années.

Une nouvelle coalition pour Israël

Dans ces conditions, quelle coalition Benjamin Netanyahou peut-il former ? La première possibilité est qu’il décide de s’associer aux ultra-orthodoxes et au mouvement nationaliste religieux de Naftali Bennett, mais ce choix ne lui donnera que 61 sièges, ce qui rendra Benjamin Netanyahou totalement dépendant des mouvements religieux. Il doit donc élargir à d’autres groupes pour disposer d’une certaine marge de manœuvre.

Au regard des discussions en cours, le noyau dur sera plutôt formé par le Likud Beïtenou et Yesh Atid, soit au total 50 sièges (sauf si Yair Lapid pose trop de conditions et que Netanyahou décide finalement de faire sans lui). Il est probable que Kadima apporte ses 2 sièges dans la mesure où il n’a aucun avenir en dehors du gouvernement. Pour Yair Lapid, il est important que d’autres mouvements du centre entrent dans la coalition. Il a d’ailleurs plusieurs fois répété avant les élections qu’il ne souhaitait pas rejoindre seul un futur gouvernement Netanyahou. Cependant, Tzipi Livni semble décidée à rester dans l’opposition même si cette position, dans laquelle elle s’est retrouvée en 2009, ne lui pas été favorable politiquement. Ayant centré sa campagne électorale sur la nécessité de relancer le processus de paix avec les Palestiniens, elle mettra donc ce dossier comme condition principale à son éventuelle participation au gouvernement.

Quoiqu’il en soit, avec Lapid et Mofaz, le total est de 52 sièges. Netanyahou devra donc s’associer soit au parti travailliste, soit à Abayit Ayehudi, soit aux ultra-orthodoxes pour former sa coalition. Les membres du parti travailliste sont divisés sur l’opportunité d’entrer au gouvernement et sa dirigeante, Shelly Yachimovich, après avoir tenté de former un bloc de gauche afin de faire pression sur Netanyahou, s’est finalement prononcée contre, préférant agir de l’extérieur plutôt que de l’intérieur.

Abayit Ayehudi, lui, se présente comme un partenaire naturel du Likoud et souhaite intégrer la coalition. Entre Yesh Atid et les nationalistes religieux dirigés par Naftali Bennett des points communs existent, notamment sur le service militaire pour tous et sur les questions économiques. Le problème étant que Netanyahou ne semble pas enthousiaste à cette idée même s’il est fort possible qu’il ne puisse se passer de Bennett. Sauf s’il décide de se tourner vers les ultra-orthodoxes.

Or Lapid a répété à plusieurs reprises qu’il refusait de siéger avec eux dans la mesure où son souhait est de contenir l’influence politique des partis religieux. Dans cette démarche, il rejoint Lieberman qui dirige un parti nationaliste laïc et qui n’est pas spécialement favorable à ce que les ultra-orthodoxes soient trop influents. Lapid n’aura cependant peut-être pas le choix vu que Netanyahou va vouloir former une coalition large en termes de sièges. Les ultra-orthodoxes ont d’ailleurs conscience de cette situation. C’est pourquoi, ils tentent de former un bloc unifié qui leur permettra de réunir 18 sièges et de se placer ainsi à hauteur de Yesh Atid. La solution alternative serait donc que Tzipi Livni rejoigne la coalition ce qui permettra de former un gouvernement sans les ultra-orthodoxes, plus centriste, qui avec Bennett, Lapid et Mofaz aura près de 70 sièges.

Dans le cas où Livni décide finalement de rester dans l’opposition, il est fort probable qu’une coalition avec les ultra-orthodoxes connaisse des difficultés à se maintenir au pouvoir. Quelle sera effectivement la viabilité d’un gouvernement composé de partis dont les positions sont si diamétralement opposées ? Surtout que la question de la conscription pour tous doit encore être réglée. Netanyahou peut très bien décider de prendre ce risque en s’associant tout de même à Yesh Atid, Abayit Ayehudi, Kadima et au bloc ultra-orthodoxe. L’avantage est qu’il aura ainsi une coalition réunissant près de 82 sièges où aucun de ses partenaires n’aura la capacité de faire chuter seul le gouvernement. Mais si au final Yesh Atid s’oppose fermement à l’entrée du bloc ultra-orthodoxe, avec l’aide de Lieberman et de Bennett, et que Livni reste en dehors du gouvernement, Netanyahou peut également porter son choix sur une coalition restreinte de 64 sièges qui n’aura donc qu’une courte majorité à la Knesset mais dont le socle sera plus stable et plus viable dans le long terme.

Le conflit israélo-palestinien

Le conflit israélo-palestinien est passé au second plan de la campagne électorale en raison des préoccupations économiques de la population israélienne. En cela, Israël ne se distingue pas de ses voisins arabes et du contexte général de contestation qui marque l’ensemble de la région. Un autre élément est à prendre en compte pour comprendre l’importance de l’économie dans ce scrutin : la prise de conscience que les domaines liés à la sécurité et à la défense sont fortement consommateurs de capitaux alors que l’Etat est en déficit budgétaire.

Il suffit de voir les débats en Israël concernant le système Dôme de Fer. Si ces batteries permettent de contrer les roquettes tirées de la Bande de Gaza, et d’assurer une certaine sécurité aux populations visées, le prix de chaque missile anti-missile est estimé entre 30 000 et 50 000 dollars l’unité. Pour l’opération Pilier de Défense, et juste pour ce qui concerne le système Dôme de Fer, le coût total serait compris entre 15 et 30 millions de dollars (selon les estimations et les chiffres officiels). Sans compter que chaque batterie coûte près de 200 millions de dollars.

Il faut également souligner que le mandat de Benjamin Netanyahou s’est déroulé dans un contexte calme. Certes, les affrontements avec la Bande de Gaza se sont multipliés mais de manière générale la situation sécuritaire d’Israël avec ses voisins palestiniens reste stable. Selon le dernier rapport du Shin Bet, (les services de sécurité intérieure), l’année 2012 a d’ailleurs été la première année depuis 1973 sans un seul mort israélien en Cisjordanie même si le nombre d’incidents entraînant des blessés est lui en augmentation [1]. Ce calme relatif et l’inquiétude concernant la situation économique du pays ne sont donc pas à négliger si l’on veut comprendre les résultats de ces élections de 2013.

Cela ne veut cependant pas dire que les partis politiques israéliens se désintéressent du dossier palestinien. Chaque mouvement a d’ailleurs sa propre position et sa propre vision des choses. Globalement, Abayit Ayehudi et le bloc ultra-orthodoxe pensent à l’instar du Likoud que le partenaire palestinien est défaillant. Les solutions que ces mouvements proposent sont cependant opposées. Pour sa part, Yair Lapid a adopté durant la campagne des positions assez générales en soulignant que la solution ne pouvait passer que par la création de deux Etats indépendants, d’où l’importance selon lui de relancer le dialogue avec Mahmoud Abbas, et que Jérusalem était indivisible (il n’a pas toujours été de cette opinion). L’intégration de Livni au gouvernement pourrait permettre d’appréhender la question de la relance des pourparlers de paix de manière moins passionnée et plus pragmatique dans la mesure où elle est respectée des Palestiniens avec qui elle a déjà eu l’occasion de négocier.

L’orientation politique que prendra le nouveau gouvernement ne sera donc pas la même en fonction de qui viendra compléter le noyau dur de la coalition (Likoud Beïtenou et Yesh Atid). Yair lapid dispose cependant d’un atout. Netanyahou souhaite véritablement que Yesh Atid en fasse partie. Lapid peut donc faire pression pour que la position du futur gouvernement soit plus souple que celle adoptée par le précèdent. Surtout si les ultra-orthodoxes intègrent la coalition et qu’il négocie cette intégration en demandant à Netanyahou plus d’ouverture à l’égard du dossier palestinien.

Néanmoins, le déblocage du processus de paix ne dépend pas de la composition du futur gouvernement de l’Etat d’Israël. La raison de cette impasse se trouve effectivement ailleurs : le manque de confiance entre les belligérants. Certes, les services de sécurité israéliens et palestiniens travaillent étroitement ensemble en Cisjordanie mais aucun des deux camps ne considère que le partenaire d’en face soit prêt à faire de véritables concessions dans le cadre de pourparlers de paix. Les arguments avancés par les deux camps ne servent que d’excuse pour ne pas rejoindre la table des négociations. Cette incapacité politique à aller de l’avant, du côté israélien comme du côté palestinien, masque donc la véritable raison de la situation actuelle. Tant que ce point essentiel, l’absence de confiance entre Israéliens et Palestiniens, ne sera pas pris en compte par tous ceux qui souhaitent la reprise des pourparlers, le processus de paix sera condamné à rester dans son coma profond ou à ne se résumer qu’à une suite de rencontres infructueuses entre les deux belligérants.

[1] Pour plus de détails sur ce sujet, voir l’article du Yediot Aharonot sur le site du quotidien : http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4336912,00.html