Retour sur la crise iranienne
Le 20 janvier 2006, le vice-président américain Dick Cheney avait estimé, , « possible qu’il y ait un pic sur les cours du pétrole, en cas de crise avec l’Iran », ajoutant que « ses conséquences seraient nettement moins importantes que les conséquences de voir Ahmadinejad avec l’arme atomique ». Washington était venu mettre tout son poids dans la balance ce même jour en se réclamant de la coopération de l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole en cas (...)
Accueil > Recherche > Moyen-Orient et monde arabo-musulman > La crise iranienne

La crise iranienne
Dernier ajout : 30 octobre 2017.
Articles de cette rubrique
-
L’arme « à double tranchant » du pétrole iranien
28 octobre 2006, par -
Iran : Interview de François Géré dans "Le Monde 2"
23 octobre 2006, parA peine la trêve des combats au Liban était-elle entrée en application que le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, annonçait, le 15 août, son refus de suspendre les activités d’enrichissement d’uranium comme l’exige le Conseil de sécurité de l’ONU. Il ajoutait ainsi à la tension internationale, deux semaines avant que n’expire (le 31 août) le délai au terme duquel des sanctions seraient décidées à l’encontre de la république islamique. La grave question de l’accession de l’Iran à la technologie nucléaire (...)
-
Les interrogations concernant l’agitation accrue dans la province iranienne du Sistan-Baloutchistan à majorité sunnite
20 juin 2006, parDepuis de longues années Islamabad et Téhéran s’accordent pour réprimer le nationalisme baloutche de chaque côté de leurs frontières. Le moindre incident risque dégénérer en affrontements entre des populations traditionnellement rétives au pouvoir central et les forces de l’ordre.
Le problème : Les régions du sud-est de l’Iran (provinces du Sistan-Baloutchistan, du Khorassan et du Golestan) peuplées de Baloutches, une ethnie de 5 millions de personnes à cheval sur le Pakistan, l’Afghanistan et l’Iran (qui (...) -
L’entrée en lice des Etats-Unis : manoeuvre sournoise ou mutation stratégique ?
16 juin 2006, parF.Géré propose une analyse des évolutions récentes de la situation iranienne au travers de l’attitude des Etats-Unis.
Apparemment, l’administration américaine a repris sa copie. Constatant son isolement diplomatique et l’impasse qui en résulte, Washington décide de repartir sur la base d’un dialogue conditionnel certes, mais d’un dialogue possible avec l’Iran. Faisant suite à la lettre « théologico-tortueuse » du président Ahmadinejad, voilà qui n’est pas négligeable. Pour autant cet affichage a-t-il (...) -
La déclaration peu diplomatique de Philippe Douste-Blazy a l’endroit de l’Iran : Ecart de langage ou propos délibéré ?
6 mars 2006, parPour la première fois depuis le début de la crise du nucléaire iranien, le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, a affirmé le 16 février dernier alors qu’il était l’invité de l’émission les « Quatre-Vérités » sur France 2 que le programme nucléaire de Téhéran était « militaire et clandestin », rompant avec le langage diplomatique de rigueur et semblant se rapprocher de la position plus dure des Etats-Unis.
Pour la première fois depuis le début de la crise du nucléaire iranien, le (...)